trois brèves enrhumées

Oulala j’ai pris froid là y a qques jours... pfff pas drôle, faut dire qu’il fait froid ici maintenant he.. La journée on est toujours autour d’un agréable 30°, mais le soir et la nuit on descend tout de même vers les 14° parfois même 11° degrés… Votre serviteur ayant non seulement sous-estimé cela, s’est en plus fait mouiller par un tuyau d’arrosage défectueux… du coup nous voilà enrhumé.

Sinon mmm quelles nouvelles… ah qques brèves, deux politiques mais avec un brin d’humour et une de relations internationales

1. Le président du Conseil des Gardiens, sorte de Sénat-Cour constitutionnelle cléricale a déclaré que la crise financière aux Etats-Unis est une punition de Dieu pour l’infidélité des ricains… Un peu comme le Pape qui a déclaré qu’encore une fois on a la preuve que seule la parole de Dieu est éternelle et non pas les sous. En même temps, me suis dit avec la parole de Dieu on n’achète pas à manger, ni même à Qom ou au Vatican.

2. Le ministre des affaires intérieures ici est quelque peu sous pression puisque il a menti sur ses diplômes. Quand un ministre est nommé par le président il doit obtenir l’aval du parlement, or en Iran ceci n’est pas du tout une formalité, faut démontrer d’être sérieux. Ce gars-ci, monsieur Ali Kordan avait déclaré d’avoir obtenu un doctorat à l’université d’Oxford… Et oui l’université d’Oxford, une des meilleures universités mondiales. Malheureusement pour monsieur Kordan, le parlement a ouvert une enquête à son égard. Le jour où le parlement présentait son rapport, monsieur Kordan a lui-même avoué d’avoir menti. Mais le rapport du parlement contenait une surprise encore plus belle. Non seulement monsieur Kordan n’avait pas obtenu un quelconque doctorat, le parlement n’a pas non plus trouvé de preuve que monsieur Kordan ait obtenu un Master (maitrise) ou même un Bachelor (licence)… J’ai tout de suite adopté monsieur Kordan comme mon idole incontesté : les petits mensonges ne servent à rien, quand on ment faut le faire avec sens de l’exagération.

3. L’Iran et les USA se sont mis d’accord sur l’ouverture d’un bureau non-gouvernemental à Téhéran pour favoriser et faciliter l’interaction et les contacts entre les Iraniens expatriés aux USA et les Iraniens en Iran. Sans vouloir exagérer il s’agit d’une petite révolution dans les relations entre les deux pays, pcq depuis 1979 et la prise de l’ambassade américaine, aucune représentation officielle américaine n’a été présente. Donc dans cette lumière même cette « représentation limitée et non-gouvernementale » semble un pas de géant.